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jeudi 6 juillet 2017

Simone Veil


Ce premier billet de juillet devait être consacré aux vacances et à la plage, il deviendra finalement un hommage à Simone Veil après la nouvelle de son décès vendredi dernier. La France entière est en deuil et on comprend parfaitement au regard de la trajectoire exceptionnelle de cette grande dame de la politique. Les Asturiens eux-mêmes ne s'étaient pas trompés quand le Prix Prince des Asturies de la Concorde lui avait été attribué en 2005. Ce fut bien l'une des ses premières grandes distinctions, la dernière en date a été annoncée hier par Emmanuel Macron, elle reposera avec son époux au Panthéon. Seules quatre femmes ont eu droit à cet honneur avant elle, Sophie Berthelot, Marie CurieGermaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz c'est-à-dire deux résistantes, une scientifique et l'épouse d'un grand chimiste. Les deux résistantes et Simone Veil furent toutes les trois des rescapées des camps de concentration nazis, de cet abominable épisode de l'histoire du XXème siècle, elles ont sans doute tiré la force, le courage et la détermination qui ont marqué leurs vies. Simone Veil aura aussi réussi le tour de force de mettre tout le monde d'accord et d'imposer le respect à tous les Français y compris ses adversaires politiques. La Niçoise fut vraiment une femme au-dessus des partis et quelle bonne nouvelle serait-ce que d'apprendre que ses collègues en ont finalement pris de la graine. On peut rêver !


Évidemment la presse est unanime et dithyrambique, voici quelques titres glanés dans les journaux et magazines du weekend dernier: la combattante, une femme de combat, une histoire française, une vie debout, une féministe républicaine, la réveilleuse, l'éternelle rebelle, l'Européenne de cœur, merci Madame, la mère de toutes les françaises. Excusez du peu! Voyons maintenant quelques extraits du journal de 20h du fatidique 30 juin, presque entièrement consacré à Madame Veil.






























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